22 juillet 2021
The Massachusetts Review, Literature Doesn’t Stop at the Unspeakable
The work of Charlotte Delbo has accompanied my thinking and teaching about the Holocaust for the last twenty-five years. Her trilogy Auschwitz and After counts among the most searing responses to the Nazi camps that have appeared in any language, and her late work Days and Memory contains some of the most profound reflections on memory, trauma, and the afterlives of extreme violence that I know.
28 janvier 2020
Telerama.fr, Lecture par dessus l'épaule (Marine Landrot)
Soixante-quinze ans après la libération d’Auschwitz, une jeune fille prend le train, près de Drancy. Dans un silence recueilli, elle honore la mémoire de tous les déportés, en lisant “Charlotte Delbo, une vie retrouvée” de Ghislaine Dunant, prodigieuse biographie d’une rescapée des camps qui consacra sa survie à l’écriture admirable de l’impensable.
10 novembre 2016
Charlotte Delbo, une belle personne qui a bataillé sans relâche pour faire entendre la tragédie de ceux que les camps ont privé de voix.
05 novembre 2016
Le Temps,
Ghislaine Dunant a reçu le Prix Femina pour ce bel essai sur l'oeuvre fascinante d'une femme qui fut déportée, qui écrivit l'enfer et le retour à la vie. "Lorsque j'en ai parlé à Jean-Marcel Lèbre qui a connu Charlotte à partir du milieu des années 70, il m'a dit que souvent il lui avait trouvé une ressemblance avec Anna Magnani. De l'actrice, elle avait le feu et la vérité de l'expression, sa mobilité d'expression aussi, la capacité de rendre un sentiment tragique comme un goût passionné de la vie."
01 novembre 2016
Le Matricule des Anges,
p.8 - p.9
Avec empathie et justesse, Ghislaine Dunant déploie l'oeuvre de la grande écrivaine, résistante miraculée d'Auschwitz, dont la voix inouïe et dérangeante mit tant de temps à se faire entendre.
26 octobre 2016
Le Temps,
Les jurés du premier grand prix de l'automne ont récompensé Ghislaine Dunant pour "Charlotte Delbo".
03 octobre 2016
La République du Centre,
En 1961, l'écrivain Charlotte Delbo devient propriétaire de l'ancienne gare de Breteau.
Secrétaire de Louis Jouvet, déportée, l'écrivain avait acheté la "plus petite gare du monde", écho d'Auschwitz, "la plus grande gare du monde".
02 octobre 2016
remue.net,
Charlotte Delbo, La vie retrouvée de Ghislaine Dunant vient de paraître chez Grasset
14 septembre 2016
Télérama,
Une biographie prodigieuse défriche la vie de Charlotte Delbo, déportée qui passa le reste de sa vie à témoigner. D'une grande justesse.
02 septembre 2016
Le Monde,
Ghislaine Dunant signe une magnifique biographie de la grande écrivaine et témoin des camps nazis, qui met en lumière la difficulté avec laquelle son oeuvre s'est imposée
01 septembre 2016
L'Histoire,
La romancière Ghislaine Dunant fait renaître celle qui sut si bien écrire Auschwitz.
01 septembre 2016
Le Magazine Littéraire,
Ghislaine Dunant offre une plongée dans le parcours de cette femme"à la curiosité chevillée au corps". Et l'occasion de redécouvrir un récit parmi les plus puissants de l'univers concentrationnaire.
01 septembre 2016
Lire,
Le parcours bouleversant d'une femme d'exception, brillante écrivaine, revenue du camp de l'enfer.
28 août 2016
Le Journal du Dimanche,
L'auteure consacre une biographie à Charlotte Delbo, engagée dans la Résistance et déportée à Auschwitz-Birkenau et à Ravensbrück
05 juillet 2008
Le Temps,
Ghislaine Dunant "Un Effondrement"
Etre étranger, étranger au monde, étranger à soi-même. C'est cet état, affolant de neutralité et de souffrance, que décrit Ghislaine Dunant dans "Un Effondrement", le récit d'une dépression.
Mais plutôt que de plonger dans la dépression elle-même, l'auteur franco-suisse raconte un retour progressif à la vie.
La ténacité, l'humour aussi du personnage principal qui se débat dans la fade blancheur d'une clinique donnent à ce livre bref - co-lauréat du dernier prix Dentan - une force étonnante.
10 mai 2008
Le Temps,
Ghislaine Dunant a reçu en avril à Lausanne le Prix Dentan pour "Un Effondrement". Elle le partage avec Jean-François Haas. Rencontre avec une femme passionnée, sensible, dont la vie est écriture.
28 avril 2008
24 Heures,
La Franco-Suisse Ghislaine Dunant est une des deux lauréats du Prix Dentan 2008, avec le Fribourgeois Jean-François Haas. Rencontre avec l'auteure d'Un effondrement, roman d'une sensibilité bouleversante.
18 avril 2008
Le Temps,
Dix tours de scrutin, et le jury présidé par le professeur André Wyss n'est pas parvenu à trancher : "Dans la Gueule de la baleine guerre" de Jean-François Haas (Seuil) et "Un Effondrement" de Ghislaine Dunant (Grasset) se partagent le prix Dentan 2008, qui sera remis le 28 avril au Cercle littéraire de Lausanne. Créé en hommage à l'éditeur et critique Michel Dentan, ce prix récompense la meilleure fiction née sous la plume d'un auteur romand ou installé en Romandie.
28 novembre 2007
Marseille L'Hebdo,
Le tout premier roman de Ghislaine Dunant, "l'Impudeur", paru en 1989, était un beau récit sur le désir et la sensation. Le sujet du dernier est au fond assez proche. L'histoire est celle d'une femme qui, un temps, fuit vers "l'anesthésie psychique, sexuelle et sensible". Elle "se déserte". Une dépression? Le mot n'est jamais écrit, et il s'agit bien plus que de cela.
23 novembre 2007, Rencontre avec Ghislaine Dunant
L'Echo Républicain,
"Comme c'est difficile d'être un humain"
Qu'est-ce que vivre? Est-ce si difficile de vivre? Ghislaine Dunant est tombée dans la dépression. Un mal étrange, étranger. Un jour, tout bascule, sans bruit. C'est le mal dedans. On n'arrive plus à vivre. Dans son récit, Ghislaine Dunant n'expose pas la maladie comme on le ferait d'une belle oeuvre. Elle n'explique pas les raisons, les symptômes. Son texte va plus loin. Au-delà. C'est un récit sur le quotidien, ce fil tendu sur le temps où la chute est au bout de chaque pas. Tout doucement, on accompagne la narratrice au fond de l'enfer du désespoir.
P.H. Ecrire ou vivre, faut-il choisir?
G.D. On oppose écrire et vivre. Personnellement, pour moi, il n'y a pas d'opposition. Ecrire, c'est de l'ordre de la vie. C'est une façon encore plus intense de .....
21 octobre 2007
La Montagne, Grosse déprime et renaissance
" Un effondrement " ne figure à ce jour sur aucune liste des grands prix littéraires: plus qu'un oubli, c'est un scandale. Et pourquoi n'y est-il pas? On n'ose penser que c'est en raison de son sujet, la dépression, sujet réputé sombre et peu réjouissant, donc peu vendeur. Ce qui serait un peu court comme argument. Et injuste.
Car ce livre, qui traite effectivement d'un sujet sombre, est porté tout entier par un grand appétit de vie. En le lisant, on sera toujours partagé entre l'effroi et l'espoir ou le rire, parfois.
19 octobre 2007
Le Monde,
Ghislaine Dunant dit de l'intérieur l'enfermement de la folie
Une voix. Elle ne s'élève pas, ne crie pas. A peine se plaint-elle. Elle s'obstine. Oui, c'est cela, seulement cela: elle s'obstine à mettre des mots sur ce qui empêche la parole, brise, concasse le langage. Le "je" de la narratrice- dont on ne peut douter qu'il est, ou au moins fut, celui de l'auteur- raconte sans aucune surcharge romanesque ou dramatique un effondrement psychique, l'enfermement psychiatrique qui s'ensuivit, puis la remontée, le souffle repris de la vie, l'attention à nouveau possible au monde...
De cette voix, Ghislaine Dunant a fait un livre. Epuré, violent, sans une seule phrase inutile, d'une exactitude sans concession ni complaisance.
07 octobre 2007
Le Journal du Dimanche,
Une jeune femme raconte sa plongée dans la dépression
Elle ne se sent pas morte mais elle ne se sent pas vivante non plus. Elle est comme sous anesthésie générale. Elle se rend au bord de l'océan mais rien ne lui parvient de la beauté des paysages. Les vagues, les couleurs, les odeurs, les douceurs. Rien. Est-ce-qu'on peut se mouvoir bien longtemps dans le neutre, le gris, le brouillard sans y disparaître corps et âme? Elle sait bien que non. Elle essaie donc sans cesse de saisir quelque chose (mais quoi?) qui lui file au dernier moment entre les doigts (mais pourquoi?). Et bien sûr, ce quelque chose, c'est la vie.
06 octobre 2007
Le Temps,
Récit d'une dépression implicite, " Un effondrement " avance au bord de la peur et du silence mais révèle aussi une comédie potentielle.
Le livre s'ouvre sur une scène choc du film Million Dollar Baby: la jeune boxeuse si sûre d'elle est au tapis, l'échine brisée, projetée entre la vie et la mort. Cette séquence renvoie brusquement la narratrice à un épisode de sa propre jeunesse, un séjour de quelques mois en clinique psychiatrique, en 1973. " De ces jours d'incertitude, j'ai gardé le souvenir comme si je l'avais enfoui au fond de moi dans une cave ".
04 octobre 2007
Le Figaro,
" Un effondrement " n'est pas un énième témoignage sur " ma dépression " - pourquoi j'y suis tombé - comment je m\'en suis sorti ". C'est un texte littéraire qui traduit de façon subtile ce que ressent un dépressif au fil des jours qui coulent au compte - gouttes, décolorées, interminables. Ghislaine Dunant décrit ce qui se passe - ou plutôt ce qui ne se passe pas - au moment où le naufrage débute: au bureau, avec les autres qui continuent de s\'absorber dans un travail qui échappe à celui sur qui la dépression a jeté son dévolu.
27 septembre 2007
Le Nouvel Observateur,
Des mots simples, des phrases courtes menacées par l'aphasie: un style monochrome soutient de bout en bout ce récit de la dépression d'une jeune femme de 23 ans. Il imprime sur la page le " vide des journées" dans un univers hospitalier " lisse ", " assourdi " et infantilisant, où " le corps est dépecé par le regard de l'infirmière ".
20 septembre 2007
La Gazette du Nord-Pas-de-Calais,
Le récit de Ghislaine Dunant s'ouvre sur une scène de "Million Dollar Baby". La boxeuse, interprétée par Hilary Swank, sort du coma après une terrible chute. Douloureuse image pour le spectateur, à peine soutenable pour la narratrice de Ghislaine Dunant. Lui reviennent alors en mémoire quelques mois passés hors la vie, à l'âge de vingt-trois ans. " De ces jours d'incertitude, j'ai gardé le souvenir comme si je l'avais enfoui au fond de moi dans une cave. Et j'y entre comme si j'entrais dans un film, les images défilent, comme se déplie une histoire".
18 septembre 2007
Les Inrockuptibles,
Ghislaine Dunant décrit l'errance d'une jeune femme dans les couloirs d'une clinique psychiatrique. Un récit d'une douceur bouleversante sur la difficulté de vivre.
Un effondrement - et voici le récit à venir placé sous le signe de l'indéfini, de l'impersonnel. Rien, par la suite, ne viendra démentir cette neutralité. De la narratrice, de ce court récit, on ne saura presque rien, sinon qu'elle vit à Paris, travaille dans un bureau, voit une soeur. Quant au mal qui, du jour au lendemain, s'empare de sa tête, ruine son quotidien, pulvérise ses nuits, au point d'être forcée de quitter sa vie pour ne plus rêver qu'à sa possibilité dans une clinique psychiatrique, il n'est jamais nommé.
31 août 2007
La Libre Belgique,
Jours blancs d'une pâle fatigue
Comment s'éteignent soudain les lumières de la vie, sous un brouillard d'épaisse fatigue, quand tout devient montagne. Plus d'envie, plus de désir, partant plus de joie. Un récit plein de tact et de délicatesse de l'écrivaine Ghislaine Dunant, née en 1950.
Ce jour-là, les images se brouillent et se confondent. La mémoire se voile, les idées s'emmêlent, la parole s'estompe, le sommeil se dérobe. Le monde est trouble, demain est de plus en plus incertain. Quelque chose a craqué, la machine a coulé une bielle. La vie, comme le cristal, s'est fendue en silence.
24 août 2007
Livres Hebdo,
Ghislaine Dunant explore une dépression qui l'a terrassée il y a plus de trente ans.
"Je dirai donc seulement ici que la dépression se présente avant tout comme un effondrement énergétique, une sorte d'épuisement général qui affecte autant le physique que l'intellect et le moral." C'est ainsi que le philosophe Clément Rosset dans Route de nuit. Episodes cliniques ( Gallimard, "L'infini", 1999), décrit la maladie dont il a souffert il y a quelques années. A cet "effondrement", à ce "soleil noir" de la mélancolie, comme dirait encore Julia Kristeva, la romancière Ghislaine Dunant a elle aussi survécu.
22 août 2007
Télérama,
Une femme prise entre brouhaha psychiatrique et murmure de guérison
L’enfermement psychiatrique abolit le temps. Chaque seconde est déglutie en vain, comme on boirait la pluie la bouche ouverte. Témoignage âcre et limpide sur le croupissement en eaux folles, Un effondrement se passe en 1973, dans une maison de repos des environs de Paris. Il aurait aussi bien pu survenir autrefois, du temps de Camille Claudel, ou aujourd’hui, à l’époque de la cinéaste Sophie Fillières. Comme si, depuis toujours, le désarroi face aux fêlures béantes de l’esprit restait impossible à apaiser.
13 août 2007
Marie-Claire,
D'une lointaine dépression, Ghislaine Dunant a tiré un récit bouleversant. C'est un livre où l'on entre sur un K-O et d'où l'on sort, à mi-voix, du chaos. Un livre sur la difficulté et la nécessité de vivre. Un livre qui décrit des moments de stupeur, de non-être, d'isolement, d'absolue fatigue et d'absence au monde, puis la lente remontée vers les mots et les choses, le fléchissement, l'incertitude, et enfin, timide, la lumière de l'été, l'échange, l'issue.
06 juillet 2007
Technikart,
1- Elle ne nous la ressasse pas à chaque rentrée
Auteure rare, Ghislaine Dunant a notamment signé le beau "L'impudeur". Après six ans d'absence, elle trouve refuge dans l'excellente collection blanche de Grasset (Michel Schneider, Pascal Quignard...) pour "Un effondrement", flash back sur sa dépression, vécue des années auparavant.